Art contemporain
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Eric Bourdon

Eric Bourdon (2013)

Eric Bourdon (né en 1979) est un peintre et un écrivain français.

Biographie[]

Il naît dans une petite famille catholique fondamentaliste du nord de la France, où il décide dès l'âge de 5 ans de faire de la peinture pour ma vie entière. Une décision qui se confronte aussitôt à l'évitement ou à l'opposition familiale.[1]

Après un cursus scientifique et philosophique, Eric Bourdon retrouve sa première passion. Il met au point une forme d'art radicalement basée sur l'improvisation, à partir de lignes dessinées presque au hasard, et la recherche d'une expressivité maximale.

Le point commun à ses travaux est, sur la forme, la vivacité des couleurs et la spontanéité du trait, une certaine joie, donc, un enthousiasme vif et parfois sauvage qui le rapproche beaucoup de ce qu'on appelle l'"art brut" ou "singulier". Sur le fond, il s'agit d'un travail sur le trait, une improvisation à partir d'un chaos de lignes auquel donner un sens, des traits à transformer en personnages et en signification. Ce sens est à rechercher sur un plan strictement graphique.[2]

Un article de Paul Masquelier, publié en janvier 2006[3] dans le n°119 de la revue controversée 'Eléments' (une revue du 'GRECE' - le Groupement d'Etudes et de Recherche pour la Civilisation Européenne d'Alain de Benoist) se livre à une sévère critique comportementale du peintre en mettant délibérément l'accent sur certains côtés prétendument narcissiques ou régressifs de ses œuvres, en notant leur caractère de révélateurs des problèmes de la société contemporaine, mais en concédant également sur la fin la joie de vivre qu'elles inspirent.

Auteur d'un livre de philosophie 'ludique' en 2000 aux Editions Sils-Maria (Belgique), au sujet de la création artistique d'un point de vue pratique, Eric Bourdon publie ensuite un long article dans la revue 'Concepts 1' du même éditeur, où il entreprend une comparaison audacieuse entre les premières découvertes ethnologiques du jeune Ron Hubbard, futur fondateur de l'Eglise de Scientologie, un texte de l'exploratrice franco-belge Alexandra David-Néel, et le texte 'Zarathoustra' du philosophe allemand Friedrich Nietzsche.[4]

Eric Bourdon publie aux Editions de la Méduse (Lille) six ans plus tard un roman (thriller psychologique) assez sombre intitulé "Les Voleurs d'Enfant" où il met en scène le thème d'une 'secte contre les sectes'. Cette fiction qui se déroule pourtant aux États-Unis illustre les phénomènes sociaux bien français des 'groupes', 'associations familiales' se présentant comme objectifs (adfi, ccmm, aff pour les États-Unis) en affirmant se battre contres les 'sectes' mais dont les propres comportements et condamnations semblent les plus sectaires de tous.[5]

Enfin, en 2012, le roman Les Clarificateurs semble mettre en scène les raisons familiales souvent invoquées pour expliquer l'entrée d'un jeune homme dans une 'nouvelle religion minoritaire'. Cependant, celles-ci seront progressivement malmenées par l'intrigue, au profit d'une critique de fond des courtes vues et de l'impuissance de la société contemporaine.[6] Les Clarificateurs obtient deux critiques positives, par Lydia Bonnaventure[7] puis Thibault Isabel.[8]

Œuvres[]

  • Hors-sujets, ou l'art du néant et rebonds philosophiques, Sils Maria asbl, fev 2000, philosophie, collection 'De nouvelles possibilités d'existence'.
  • "Introduction à Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche", in Concepts [1], Sils Maria asbl, août 2000, pp 91-108.
  • Roman Les Voleurs d'Enfant - une secte contre les sectes, Editions de la Méduse, Lille, août 2006, thriller psychologique.
  • Roman Les Clarificateurs, Editions de la Méduse, Lille, janvier 2012, thriller psychologique.

Voir aussi[]

Liens externes[]

Notes et références[]

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