Art contemporain
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Jean-Robert Ipoustéguy

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Ipoustéguy, de son vrai nom Jean Robert, né le 6 janvier 1920 à Dun-sur-Meuse dans la Meuse, mort le 8 février 2006 à Doulcon (Meuse), est un sculpteur et peintre français.

Biographie[]

En 1938, il suit les cours du soir de la ville de Paris dans l'atelier de Robert Lesbounit. Sur les conseils de son professeur, il adopte comme nom d'artiste le patronyme de sa mère, Ipoustéguy.

En 1941, réfractaire au STO pendant l'Occupation, il trouve à s'employer à la gare de Saintes où il échappe à un bombardement grâce à un soldat allemand qui lui ouvre la porte d'un blockhaus. Il fera don en 2001 à la ville de Saintes de "La maison de Lénine", visible à la gare.

En 1948, il participe selon les vœux de Robert Lesbounit à une expérience de travail collectif inspirée des chantiers médiévaux. Il a lui-même réalisé deux fresques à l'église Saint Jacques le Majeur de Montrouge.

Il délaisse la peinture en 1953 au profit de la sculpture. Il ne cessera de dessiner et d'écrire.

Il travaille dans son atelier situé quartier des Gondoles à Choisy-le-Roi.

Henri-Georges Adam l'introduit au salon de mai à Paris.

En 1962, il entre à la galerie Claude-Bernard à Paris où il reste vingt-deux ans.

En 1971, il édifie un ensemble de statues monumentales à l'Institut Laue-Langevin à Grenoble appelé Homme forçant l'unité.

En 1975, il réalise Hydrophage, une sculpture commandée par la Ville de Paris qui est exposée en permanence au Musée de la sculpture en plein airà Paris et dans le parc de l'Hôtel de Ville de Bar le Duc (Meuse, France).

En 1979, Berlin charge Ipoustéguy d'édifier devant le palais International des Congrès, le plus grand ensemble sculptural exécuté depuis la guerre par un homme seul : L'Homme construit sa ville.

En 1982, il réalise un ensemble monumental de quatre sculptures, dont une évocation de Louise Labé pour la place Louis-Pradel à Lyon et une évocation des lyonnais avec une sculpture baptisée Les Guignols.

En 1985, devant la bibliothèque de l'Arsenal, place du Père Teilhard de Chardin, il installe son Rimbaud L'homme aux semelles devant.

En 1987, il édifie la Fontaine Béraudier devant la gare de Lyon Part-Dieu.

En 1986, il participe à une exposition de groupe à la Galerie DM SARVER

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Porte du Ciel

En 1988 il expose à la Galerie DM SARVER "Aquarelles et Fruits".

En 1989, l'œuvre monumentale À la santé de la Révolution est installée dans le parc Jean Moulin à Bagnolet. Il fait l'objet d'un livre "Arcs et Traits" dessins de 1985 à 1988, livre coédité par Cercle D'art et DM SARVER

En 1990 au Salon SAGA il est représenté par la Galerie DM SARVER

En 1991, il exécute la statue-colonne Nicolas Appert à Châlons en Champagne, commande de l'Association internationale Nicolas Appert.

En 1992, il érige une statue en bronze de 8 mètres de haut Protection de la vie à l'Hôpital d'Osnabrück (RFA).

En 1999, il installe Porte du Ciel dans le couvent des Dominicains à Brunswick et une statue monumentale Ciel, Soleil, Lune à Salzgitter.

En 1994, il installe dans l'église de Dun-sur-Meuse sa sculpture monumentale Mort de l'évêque Neumann, réalisée en 1976. Elle avait été refusée par les Américains.

Certaines de ses œuvres sont présentées à Bar-le-Duc et le Centre Culturel Ipoustéguy à Dun-sur-Meuse offre une belle collection, en particulier des marbres.

Son corps a été inhumé le 14 février 2006 au cimetière du Montparnasse (16e division). Sur sa tombe figure une de ses sculptures : Erose en sommeil.

Distinctions[]

Ipousteguy reçoit en 1964 le prix Bright à la Biennale de Venise; en 1968, le prix de la ville de Darmstadt; en 1977, le Grand prix national des arts ; en 1984, Chevalier de la Légion d'Honneur ; en 2005 les palmes académiques ; en 2003, le prix de sculpture de la Fondation Simone et Cino Del Duca à Paris. Il a réalisé 600 sculptures. L’écrivain américain John Updike considère dans son ouvrage Un simple regard que c’est le « plus grand sculpteur français vivant ».

Musées[]

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Publications[]

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Liens externes[]

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