Art contemporain
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Jean-claude cure

Jean-Claude Cure (né en 1950) est un peintre et écrivain français.

Fable ou réalité.[]

La légende voudrait que le petit Jean-Claude (Cure 1er) naquît un gâteau dans la main gauche et un crayon dans la main droite. Il faudrait s'en référer au Guide des Bobards de l'époque pour démêler le vrai du faux.


En tout cas, ce dont je suis certain, c'est de son premier cri : ouinhhh! C'est l'hôpital de la Tronche à Grenoble qui s'en fait l'écho. C'est ainsi que le petit Jean-Claude se dévoile le 21 septembre 1950 comme l'ainé de la fratrie, et se déclare sur la palette zodiacale du signe de la Vierge ascendant Lion.


Sous le soleil d'Afrique.[]

Étoffé de leur petit premier, la famille Cure s'en retourne s'installer en Afrique du Nord, là où leurs ancêtres se perpétraient de génération en génération depuis les années 1870.

La vie est douce sous le soleil d'Afrique. Les promenades après l'école sont savoureuses. Ah s'il n'y avait pas l'école! Jean-Claude n'est pas un enragé de la communale. Alors le plus clair de son temps, il assombri ses cahiers à gros carreaux. Il gribouille et griffonne. Sa grand-mère, directrice d'école chez les moyens, détecte rapidement un fort potentiel à manier le crayon de bois. C'est parce qu'il a bonne mine, cancanent les taquins du coin!
De barbouillage en crayonnage, d'ébauche en esquisse, l'artiste en herbe affine sa technique sur tout ce qui se trouve à portée de crayon, jusqu'à l'âge de 10 ans.


Le meilleur prix du dernier de la classe.[]

Dans les années 60, une place comme intendant des Écoles Normales de Corse tend les bras à papa Cure. L'appel est trop fort. Ce sera le débarquement de toute la famille dans la patrie du saucisson d'âne et de la confiture de châtaignes.
Que la vie est douce sous le soleil du pays des ritournelles. Les flâneries après l'école sont délicieuses. Ah s'il n'y avait pas l'école! Jean-Claude n'est pas un foudre de mathématiques, de physiques et autres matières obsolètes. Il étudie à la carte. Des cartes dont il a lui même organisé la distribution. C'est sa façon de manifester son indépendance, en vertu d'un caractère bien trempé et néanmoins prospère à la création.
De l'indépendance à l'autonomie, il n'y a qu'un pas. Il rafle le premier prix d'aquarelle des moins de 15 ans, lors d'un concours local. Il faut dire aussi qu'il est l'élève de Figari, célèbre artiste et restaurateur d'œuvres d'art. Guidé par son mentor, le petit Cure 1er croque les couchés de soleil et les coins de paradis. Il découvre la rapidité d'action, la spontanéité improbable des pigments qui fusent là où l'on ne voudrait pas. Surtout pas là...! Ah...!Trop tard. Tiens, finalement le résultat n'est pas si déplorable que cela.
Les émotions saisies sur le papier sont transposées sur une toile, dans l'atelier du peintre intransigeant. En effet, nombre de coups de chiffon efface sur la toile l'œuvre naissante. Pas droit à l'erreur. C'est tout bon ou tout mauvais. Tout noir ou tout blanc. Il n'y aura pas de demi-ton!
Il rafle également le premier prix du meilleur dernier de la classe. Pour le récompenser de ses efforts, les parents Cure l'intégreront chez les pères blancs à Saint-Michel de Frigolet près d'Avignon. Cela tombe bien, cette communauté religieuse recherche des bonnes âmes en quête de prières et d'études. A 15 ans Jean-Claude devient enfin, un élève assidu. Toutes ces années il priera pour que les études s'arrêtent.


Les Beaux Arts pour le beau gosse.[]

A 16 ans, les beaux-arts d'Aix en Provence se profilent. La période œcuménique cède la place à l'ère académique. Ici le seul dieu vénéré c'est le maître, et ses saints sont ceux du modèle. Nus, natures mortes et anatomie n'ont plus de secret pour l'adolescent. Il devient un technicien du dessin.

De 17 à 19 ans Jean-Claude s'improvise Parisien. Il prolonge ses études au collège Turquetil, section commerciale! Il maintient également son cap dans l'illustration en travaillant dans la pub aux Ateliers de la Comète à Paris. La nuit, il décharge les camions d'un grossiste aux Halles, souvent de 1h00 du matin à 13h00. L'argent de poche finance les sorties dans Paname. Que les soirées sont douces et savoureuses après les heures d'études. Ah s'il n'y avait pas ce collège et son terrible négoce!


Maître d'hôtel et maître de galon.[]

Qu'à cela ne tienne, soyons fous! Engageons-nous! Fuyons définitivement les études salutaires et éloignons les parents de cette nouvelle vie trépignante. La marine nationale est faite pour ça.
Vingt deux ans de carrière suivront. Cure 1er termine maître d'hôtel et maître de galon. Durant toutes ces années, Jean-Claude peint. Les pachas successifs "mettent à dispo" une cabine pour travailler sereinement à l'abri des embruns. Les pigments des aquarelles façonnent les compositions au rythme des vagues. Navires, bateaux et barges gondolent sur la houle de la feuille blanche. Il est récompensé pour l'ensemble de son œuvre par le général commandant en chef de la <doc109677081> avant l'ultime escale. La "der des der". Le terminus. Celle ou le marin pose son "paquot" chez le fourrier. Fin 1991, ce sera l'île de la Réunion comme nouvelle affectation.


Père Cure et Mère Cure sur une même planète.[]

L'artiste remplace le baroudeur. Le peintre agrippe à deux mains la barre du C15 et vire de bord à 180°. Seul maître à bord, le père Cure met le cap sur les couleurs de l'île intense et traduit à merveille ses nuances. Accompagnée de sa deuxième épouse Marie-Louise (mère Cure), le "zoreole" écume les marchés locaux tôt le matin et partage le casse-croûte de 5h00 avec les artisans créoles : "Gros poissons y becque su l'tard" (une bonne affaire se fait parfois attendre). Jean-Claude n'attendra pas longtemps. Le contact facile, il peint dans la rue devant les curieux et trace les belles demeures ou les scènes. Mieux! Il expose dans un garage. Les médias le repèrent et le paysagiste étrenne sa première télé sur RFO. Il devient l'ami des réunionnais! Sa bonhomie et sa gentillesse l'intègrent rapidement dans la population. En passant, il rafle le 1er prix de peinture FR201 et peaufine deux expos : l'une sur l'esclavage, l'autre sur les femmes réunionnaises.


La vie est un combat permanent.[]

En 1996, c'est le retour en métropole. Un premier prix d'aquarelle "Art et Master" accueille le vainqueur à Monaco. Un vrai bonheur car, en France, Jean-Claude n'est pas connu. Cette récompense renforce mon envie de peindre dans le Var, précise t-il. La vie est un combat permanent. Si tu t'endors sur tes lauriers, tu as la marque des feuilles sur la joue et tu n'es plus crédible. Alors chaque année, Cure 1er travaille "d'arrache pied" et propose ses œuvres à divers concours dont la liste est décrite dans la rubrique suivante.



Une règle se vérifie : des études et des diplômes en poche ne sont pas un gage de réussite.


un site à visiter[]

Mes peintures sont le reflet de mon esprît... Je sais que nombre d'amateurs et professionnels de l'art ont une ligne claire, propre et nette dans l'expression. Le répétitif de l'objet, de la couleur, de la forme, de la vision et du style ne sont pas pour moi la valeur absolue de l'art. L'évolution de l'expression artistique ne peut se contrôler, la pulsion est de loin le meilleur de nous même...

Découvrez mon site, les peintures, l'atelier et la sympathie des élèves...

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