Chat Maigre, un pseudonyme énigmatique pour cet artiste toulousain qui décore tout ce qui l’entoure.
Artiste plasticien, graphiste de formation, à 17 ans son but était déjà de mettre de la couleur à la place du gris. Il commença par le tag et se différenciait déjà par les supports qu'il utilisait : il ne taguait que sur les murs non peints ou en parpaing.
Membre fondateur du collectif K-Libre D'esprit, il crée en 2006 KLD – DESIGN un studio de design global.
La couleur au service de l'urbanisme[]
C'est en 2008 que l'artiste se fait connaître du grand public en redécorant plusieurs cabines d'ascenseur de la ligne B du métro toulousain qui soufflait alors sa première bougie.
Dès lors plus rien ne l’arrête ! Jamais en mal d'inspiration, cet enfant du street art fait entrer la couleur dans la ville en redécorant les objets les plus inattendus, comme le radar des allées de Brienne à Toulouse en 2007. Une façon, pour l'enfant du pays, de soutenir la candidature de sa ville pour devenir capitale européenne de la culture en 2013.
Ardant défenseur de la décoration d'intérêt public, Chat Maigre récidive en 2011 en parant le radar du pont de l'Alma à Paris de pixels multicolores.
L'artiste se défend de tout vandalisme et met un point d'honneur à ne pas abîmer le mobilier sur lequel il appose sa patte, veillant donc à ce que les radars restent en parfait état de fonctionnement.
Le Radar Pixel et la Poubelle Liberty lui valent une double page dans "Urban Furniture" des éditions Artpower International, ouvrage qui met en avant l'innovation dans le mobilier urbain de part le monde.
A ce jour, les bancs polychromes demeurent les créations les plus connues de Chat Maigre. Réalisés dans le but d'égayer les trajets du quotidien, leur succès fut tel que l'éditeur des bancs conclut un partenariat avec l'agence de design de l'artiste.
Chat Maigre explique l'origine et l'objectif de ses créations ainsi : « J'aime imaginer la surprise et le sourire qui suit sur le visage des passants lorsqu’un matin ils découvrent mes oeuvres sur leur trajet quotidien qu’ils s’attendaient à trouver gris et morne. J'aime proposer aux habitants un autre regard sur la ville et la vie, ne serait-ce que pour un instant. Dans le meilleur des cas, je leur donne matière à réfléchir sur la valeur des choses simples, sur l’impact des couleurs dans un environnement de routine, sur l’importance d’un sourire… Tout au moins je tente d’apporter à leur journée cette légèreté dont nous avons tous besoin. »
Les autres œuvres[]
Bien que la rue soit son terrain de prédilection, Chat Maigre, fidèle à sa réputation de touche à tout, ne se limite pas à cet espace de jeu.
Une création d'apparence simple qui rend compte du soucis du détail de l'artiste qui associe l'application du motif et différentes sections de la palette pour redessiner les contours estompés qui se dissolvent dans l'ombre et la lumière, et ainsi faire renaître les sfumati et les glacis colorés qui vitrifient le tableau original.
Deux modèles complémentaires existent : la grenade Ka au corps polychrome pour une offensive colorée et la grenade Liberty peaufinée par des motifs inspirés du célèbre tissu anglais éponyme pour une offensive fleurie.
Voir aussi[]
Lien interne[]
- Street art
Liens externes[]
Quelques articles sur Chat Maigre[]
- Portrait du chat maigre - Europe 1
- Un chat maigre toulousain colore les rues - L'Express
- Un radar psychédélique en plein Paris - LCI News
- Radar de Brienne signé Chat Maigre - La Dépêche
- Art urbain - Factory chic, le blog